C'est à moi Illustre Inconnu

Que l'honneur de la révélation est revenu.

Mes énigmes sur les pas des caches

Vous mèneront tout au long de cette chasse.

L'histoire

En décembre 1212, Simon de Montfort rédige les Statuts de Pamiers. Ces textes imposent pour la première fois les coutumes de Paris en Pays Toulousain et Albigeois. Désireux de préserver l'héritage des coutumes ancestrales locales, une poignée d'individus, originaires ou non de ce coin du Sud, décident de réunir des écrits et objets se rapportant aux traditions du Pays Castrais et de la Montagne Noire et de les enfermer dans un coffre dont seul l'un d'entre eux connaîtra la cachette et le mode d'ouverture. Cette légende s'est transmise au fil du temps sous le nom de « Secret des Illustres ». Sans distinction de sexe, d'âge, d'origine, de croyance, d'opinion politique ou religieuse mais simplement par amour des particularismes locaux, 15 personnages ont entretenu cette tradition jusqu'à aujourd'hui. L'accord entre les membres fondateurs de cet ordre comportait certaines obligations retranscrites ci-dessous.

L'accord de 1212

Article Premier

L'Illustre en charge du coffre sera désigné par le Conseil des Sages . Lorsque le Conseil décidera qu'il est temps de transmettre le coffre à un autre Illustre, seuls le détenteur du secret et son successeur pourront se rendre sur le lieu où se trouve le coffre. Le nouvel Illustre entrera alors en possession du coffre et de la liste des caches précédemment utilisées. A lui de continuer à prendre soin du coffre et de son contenu.

Article Deuxième

Au cours de son mandat, l'Illustre devra dissimuler le coffre dans au moins deux caches différentes et tenir un registre des caches utilisées afin de le transmettre à son successeur. L'Illustre est par ailleurs autorisé à rajouter ou retirer des éléments dans le coffre tant que ceux-ci participent à la transmission des valeurs initiées par la création de l'Ordre. Attention un même Illustre ne peut pas créer deux caches sur le même territoire. Il peut en revanche revenir sur un territoire utilisé par un de ses prédécesseurs.

Article Troisième

Un Illustre ne peut être désigné ou récusé pour ses opinions politiques ou religieuses dont il s'engage par ailleurs à ne jamais faire état lorsqu'il agit dans le cadre de l'Ordre. L'action d'un Illustre au sein de l'Ordre doit donc être dissociée de celles qu'il effectue dans le cadre de ses fonctions professionnelles, politiques, religieuses, etc.

Article Dernier

L'Illustre en charge du secret quatre-vingt-une décennies après sa création devra révéler l'existence du coffre au grand public et l'exposer à la vue du plus grand nombre. Avant de passer à la révélation, cet Illustre inconnu devra avoir placé le coffre dans 14 caches, sur 14 territoires distincts.

Cet Illustre devra rester dans l'ombre et livrer aux non-initiés le moyen d'ouvrir le coffre. Pour cela, le dernier Illustre sera autorisé à utiliser le support qu'il jugera le plus efficace et le plus en adéquation avec son époque. Il sera par ailleurs en capacité de modifier le mode de protection de l'ouverture du coffre selon l'évolution des techniques.

Charge pour cet Illustre d'écrire des énigmes permettant de retrouver les différentes caches utilisées par ses prédécesseurs. Les non-initiés pourront ainsi glaner, sur le lieu de ces anciennes caches, des indices permettant d'ouvrir le coffre.

L'Ordre des Illustres

PS : Ce texte est une traduction et une adaptation du texte d'origine.